La charte nationale « Golf et Environnement » a été signée conjointement par le Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer, le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, le Ministère de la Santé et des Sports et la Fédération Française de Golf. Elle engage les golfs dans une réduction d’apport d’eau d’arrosage des parcours de 30 % et d’une diminution des traitements phytosanitaires (-50% sur les départs, les fairways et les greens ; -100% pour les abords et les roughs).

En stoppant tout arrosage des zones « hors-jeu » (rough) le Golf de Saint-Cloud a enregistré des baisses significatives de sa consommation d’eau et a concentré ses efforts sur la préservation des surfaces fragiles (greens – départs). La multiplication des opérations mécaniques (aérations - verticuting - spiking ...) favorise les échanges air / eau, améliore la surface de jeu (planimétrie) et réduit les risques de maladie du gazon.

Afin d’améliorer sa gestion de l’eau, le Golf de Saint-Cloud a mis en place plusieurs dispositifs :

  • Pupitres satellites sur les 2 parcours permettant une meilleure segmentation et ciblage de l’arrosage
  • Nouveaux arroseurs de greens et de fairways sur les 2 parcours
  • Matériel spécifique pour le traitement du PH de l’eau
  • Arrosage goutte à goutte sur les espaces verts couplé avec un paillage

Depuis 2016, l’ensemble de ces pratiques a permis de réduire l’arrosage de 30% ainsi que la durée d’arrosage.

Par l’intermédiaire de son intendant de terrain, Denis Couture, le Golf de Saint-Cloud fait partie des 50 golfs français référents associés au réseau Epidemio-Surveillance. Imaginé conjointement par la Commission Environnement de la Fédération Française de Golf et par Ecoumène (Institut de Recherches, d’enquêtes et d’Etudes, de Communications, d’Informations et bases de données sur la création et l’entretien des golfs dans le respect de l’environnement - crée par l’Association des Greenkeepers Français), ce réseau, constitué de professionnels du secteur, permet la mise en place de bulletins d’alertes dès lors qu’un départ de maladie est observé dans une région. Ainsi alerté, l’intendant de terrain peut travailler alors plus en préventif, ce qui limite de fait les apports en produits phytosanitaires sur les parcelles.